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  • Le Poivrot

    Date : 2022
    Album Not Dead

    Paroles : Siegfried G
    Musique : Stéphane P, Siegfried G

    Album : Not Dead (2011-2070)

    Musicien :
    Siegfried G : voix, piano, guitare, programmation

    Paroles :
    Une fois de plus je rentre bourré
    Et comme la mer est agitée
    Je m’ramasse la tête sur les pavés
    Et je roule roule roule sur la chaussée.

    Je tombe amoureux-fou d’un réverbère
    Et comme j’suis un type terre à terre
    Je lui dis : « viens j’t’en supplie, mon beau luminaire
    Oh! Please baby please! embarquons pour Cythère ».

    Je suis un poivrot
    Plein comme un tonneau.

    Mon réverbère sous l’bras j’atterris dans un bouge
    Où je demande un p’tit coup d’rouge
    Mais l’patron m’dit : « ouste! décampe, allez bouge!
    Ici j’te préviens on accepte que les bourges ».

    Le salaud, l’escroc, le sale mange-fric
    Me menace d’appeler les flics
    J’lui dis qu’je suis membre d’la ligue anti-alcoolique
    Mais rien n’y fait il m’expulse à coups de trique.

    Je suis un poivrot
    Plein comme un tonneau.

    Je parcours les bas-fonds d’la capitale
    A la recherche d’une femme fatale
    Mais je n’vois qu’des clochardes à l’odeur animale
    Dont les seuls mots d’amour sont : « t’as pas 100 balles? »

    Tous les effluves fétides de ce cloaque
    Me remuent un peu l’estomacque
    Je vois mon visage vert se refléter dans les flaques
    Attention les gros morceaux! J’serre les dents, ça fait : crac!

    Je suis un poivrot
    Plein comme un tonneau.

    Au détour d’un coupe-gorge un peu paumé
    Je tombe sur un keuf éméché
    Qui m’dit : « conduite à pieds en état d’ébriété
    Ton compte est bon, mon gaillard, sors-moi tes papiers! »

    Mes papiers j’les avais pas, j’avais dû les manger
    Un peu plus tôt dans la soirée
    Mais comme le poulaga se montrait obstiné
    Brusquement j’lui ai tout vomi sur les pieds.

    Je suis un poivrot
    Plein comme un tonneau.

    Le flic en a pris plein son pantalon
    Et moi je tombe et je m’affale sur le béton.
    Plus je veux me relever plus je vomis
    Je patauge et je nage dans mon dégueulis.

    C’est à ce moment-là que j’ai dû m’endormir
    J’m’en souviens plus très bien, j’sais pas quoi dire.
    Quand était-ce au juste : hier ou aujourd’hui?
    Ou peut-être demain, c’est tous les jours la même vie
    La même vie…

    Licence de diffusion :
    Creative Commons BY-NC-SA

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