Étiquette : Crème Brûlée

  • Cris et chuchotements

    Cris et chuchotements

    C’est à l’occasion des dérives textuelles et musicales du projet « Situations » qu’est née l’idée de ce concept de « Cris et chuchotements » dont l’intitulé emprunte ironiquement au cinéma d’Ingmar Bergman : des morceaux exécutés en live à la maison, avec des lunettes de soleil (parce que c’est plus facile qu’avec des gants de boxe), un ou deux instruments, un téléphone portable pour capter les images et le son, avec éventuellement le renfort d’un ordinateur portable pour filmer des contre-champs. Pour les cris, on ne s’interdit rien, mais par la force de la vie de famille et d’une compagne qui travaille souvent à la maison, on s’en tiendra plutôt pour la voix aux chuchotements.

    Cela aurait de la gueule de jouer alangui dans ce décor de Bergman, non ?

    Le répertoire sera constitué selon l’humeur et les capacités du moment de nouveaux arrangements d’anciens morceaux de notre répertoire, de reprises (Velvet Underground, Oasis, Neil Young, Beatles, Guided By Voices, Sex Pistols…), voire de nouveaux morceaux encore inédits.

    Pour inaugurer cette série, voici deux versions de « Waiting for the man » du Velvet Underground, avec ukulele pour la première, ukulele et harmonica pour la seconde, et une reprise de « Décembre plombé », morceau de Stéphane P originellement chanté par lui, et repris ici par Siegfried G au piano électrique, dans un arrangement très différent de ce qu’il faisait sur ce morceau à la guitare en 1999 au sein du groupe Crème Brûlée.

    A suivre…

  • Situation n°7 : « Aurélie sait »

    Situation n°7 : « Aurélie sait »

    Morceau diffusé sous licence Creative Commons BY-NC-SA
    Extrait de la Demo 1999 de Crème Brûlée
    Paroles : Stéphane P
    Musique : Siegfried G, Stéphane P
    Musiciens :

    Stéphane P : voix, guitare
    Siegfried G :
    guitare, voix, mastering
    Jérôme V : basse
    Franck C : batterie
    Stéphane L : prise de son, mixag
    e
    Paroles :
    
    Aurélie sait
    Que je ne lui veux que mon bien.
    Quand elle essaie
    Sur moi son regard de satin,
    Mon sang fait des bulles,
    Mon sang fait des bulles.

    Nous sommes en 1999. Tu joues de la guitare dans le groupe Crème Brûlée. Cela a pris du temps, mais vous tenez enfin une formation solide, dans la veine noisy pop (le nom « Crème Brûlée » a été inspiré par le titre d’un morceau de Sonic Youth) ou power pop. Après avoir usé deux batteurs et deux bassistes, vous obtenez enfin des résultats satisfaisants et, semble-t-il, durables, avec Jérôme à la basse, qui ne manque pas de feeling ni de culture rock, et Franck à la batterie. Avec Franck, cela n’a pas été simple, car il écoute surtout du reggae et du Zappa, et il a une fâcheuse tendance à repartir à contretemps après un roulement hasardeux. Les répétitions ont souvent été laborieuses et les incompréhensions pesantes. Et pourtant, alors que tu travailles sur ordinateur au mastering de la demo que vous venez d’enregistrer, tu mesures tout l’apport de Franck : son jeu à la fois tout en finesse et puissant, technique mais sans esbroufe et non dénué de groove même sur des rythmes binaires, te fait un peu penser à celui de Topper Headon, le fameux batteur de The Clash. Tu te rends même compte que l’empreinte de vos premiers batteurs, Alessandro ou Erwan, au style plus stoner rock (coucou Dave Grohl), vous a peut-être poussés à ne pas apprécier à sa juste valeur l’apport de Franck. Cela te saute aux yeux, ou plutôt aux oreilles, alors que tu tentes des réglages de compresseur et de limiteur sur le mix que t’a remis Stéphane L (surnommé « guitar hero »), que tu as connu comme guitariste dans les groupes Black Noddles et Les Vaches Folles, et qui, étant devenu ingénieur du son, vous a pris comme cobayes pour se faire la main sur les 3 titres que vous avez choisi d’enregistrer dans son studio : « Aurélie sait« , « On s’est marré » et « Le goût de la fuite » (vous avez aussi enregistré sur ton 4 pistes Tascam trois autres morceaux dans un studio de répétition, mais le résultat lo-fi est bien moins exploitable).

    (suite…)
  • Mai 68 mais 2018

    Mai 68 mais 2018

    Pour fêter dignement le cinquantenaire de mai 1968, nous remettons en lumière un morceau composé par le groupe Crème Brûlée en 2008, et intitulé « Mais 68…« .
    Bon défilé du 1er mai 2018 à toutes et tous.
    Ce n’est qu’un combat. Continuons le début.

    (suite…)

  • Retraite et résistance

    Le groupe Crème Brûlée a pris sa retraite (aux flambeaux) en 2010. Il fallait bien donner l’exemple.

    A présent, c’est dans la rue que cela se passe, entre grèves, manifestations et blocages, que les media godillots minimisent sans vergogne.

    Contre le pouvoir national-sarkozyste qui s’obstine à rogner les acquis sociaux malgré la colère grandissante du peuple, toutes les formes d’action, même illégales, sont nécessaires. Ce gouvernement antisocial et xénophobe prétend sauver le système français des retraites avec une « réforme » (ou plutôt une contre-réforme) qui ne vise en réalité qu’à favoriser les intérêts de Guillaume Sarkozy, frère du petit teigneux et délégué général du groupe Malakoff Médéric (dont la spécialité est la retraite complémentaire privée). Prétendre sauver les retraites par répartition pour mieux mettre en place la capitalisation, il fallait oser. Mais « n’importe quel mensonge, à force d’être répété, finit par être cru », comme disait Goebbels.

    Pour contrer cette ignominie, nous entamons à compter de ce jour une grève illimitée des décès qui risque, elle, de vider réellement les caisses de l’Etat. Refusons de mourir tant que le gouvernement n’aura pas renoncé à imposer au pays cette loi réactionnaire. Vieillards cacochymes, continuez à toucher vos pensions ad vitam aeternam, refusez de calancher ! « Plutôt vieux que morts !« 

  • Crème Brûlée à Paris

    La tournée mondiale 2009 de Crème Brûlée, après Caen, La Courneuve, et Lille, passe enfin par Paris. Le groupe jouera en effet en première partie de SiSu samedi 14 novembre à bord de la péniche El Alamein, quai François Mauriac, au pied de la grande Bibliothèque.

    Pour l’occasion, Benoît, une vieille connaissance, remplacera Jérôme (le bassiste) au pied levé, ou plutôt au doigt levé.

    Entrée 8 euros.

  • Retour de Caen

    Quand j’ai dit qu’on jouait à Caen, on m’a demandé quand et j’ai répondu oui.
    Du coup, on a joué surtout devant les fans de Bandini (qu’on remercie encore de nous avoir invités) qui ont eu l’amabilité de ne pas nous jeter de tomates.
    Le concert restera dans les mémoires plus pour l’oubli de ma guitare — restée bien au chaud à Pantin ! (merci à Seb de m’en avoir prêté une) — que pour la qualité de notre prestation. Mais cela fait du bien de jouer et nous avons hâte de recommencer. Il y a eu des enregistrements audio et vidéo, ainsi que des photos. Reste à voir ce que cela vaut. Bandini, en tout cas, c’était très bien.

    affiche
    (suite…)