Jamendo ne finira donc jamais de nous étonner.
L’ami Mankind Concept a parfaitement résumé les dernières tribulations de la start-up luxembourgeoise sur son blog.
Ainsi donc, Jamendo s’improvise éditeur musical et gestionnaire de droits d’auteurs, grâce à son programme « Jamendo Pro », qui vend des licences d’utilisation commerciale de musique à des bars, restaurants, sites, web, publicitaires, chaînes de télé… à des tarifs défiant évidemment toute concurrence (plus bas que ceux pratiqués par la SACEM). L’argument de vente est d’ailleurs que les acheteurs, en profitant de l’offre « Jamendo Pro », pourront se dispenser de tout paiement forfaitaire à la SACEM.
En cela, Jamendo se montre décidément révolutionnaire, car là où la SACEM et les éditeurs à l’ancienne vendent de la musique dont la gestion leur a été confiée par contrat passé avec les auteurs, Jamendo affiche comme « à vendre » des oeuvres qui ne lui ont jamais été confiées, sous prétexte que dans la majorité des cas, les artistes finiront bien ensuite par accepter le marché de dupes (vus les tarifs) qu’on leur propose.
Les artistes, comme chacun sait, sont effectivement de grands enfants un peu benêts et peut-être même illettrés. Jamendo sait ce qui est bon pour eux, et Jamendo négocie donc en leur nom sans même attendre que ceux-ci en fassent la demande.
Tout cela est très beau, mais il y a quand même quelques petits détails, notamment juridiques, à reconsidérer :
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