L’opération #destroyunmacronard continue, avec encore une fois le troll Malysse qui se fait étendre (un bon client, décidément).


Blog de gauche
L’opération #destroyunmacronard continue, avec encore une fois le troll Malysse qui se fait étendre (un bon client, décidément).
Vous avez peut-être déjà eu affaire à la bêtise crasse et à l’inculture auto-satisfaite de trolls macronards qui harcèlent quiconque s’oppose à leur petit jupiter d’opérette sur les réseaux sociaux.
Ces psychopathes arrogants agissent souvent en meute, reproduisant des éléments de langage préfabriqués dont eux-mêmes ne comprennent pas le sens. Ils sont aussi ridicules et grotesques qu’ils sont malfaisants. Aussi, nous proposons de joindre l’utile à l’agréable en lançant un appel à contributions pour notre opération #destroyunmacronard. Vous avez eu affaire à un des ces pitres et l’avez réduit en charpie grâce à quelques arguments rationnels ? Ou bien vous avez assisté à l’humiliation intellectuelle d’un de ces trolls par un autre internaute ? N’hésitez pas à nous envoyer un lien ou des captures d’écran, et nous publierons et relaierons la chose (vous pouvez nous contacter via ce blog ou via notre page Facebook).
Continuer la lecture de « Opération #destroyunmacronard »Une fois n’est pas coutume, nous allons commenter les horoscopes, notamment un sondage de l’institut ELABE pour BFMTV (pour notre plus grand étonnement, il paraît que la télévision existe toujours en 2019 et qu’il y a toujours des gens qui la regardent : incroyable ! putain, je suis sur le cul, merde quoi, comment est-ce possible ?).
Bien sûr, BFMTV ne titre pas de la même manière que nous et insiste sur le fait que 84% des Français condamneraient les « violences » dont le gouvernement prend prétexte pour porter atteinte au droit de manifester et pour renforcer la répression contre un mouvement social auquel il n’a évidemment strictement aucune réponse à apporter. Depuis ce samedi 16 mars, les médias du Capital ne nous auront pas épargné le storytelling antisocial sur les « casseurs », barbares réputés sans foi ni loi, et sans autre but que la destruction (4 mois de manifestations avec des revendications traitées systématiquement par le mépris et une répression hors-norme n’étant jamais considérés comme une cause possible de ces « violences »), et sur les malheureuses victimes de la casse qui auraient « tout perdu », la palme de la manipulation revenant peut-être à un article de La Croix sur les kiosquiers qui va jusqu’à essayer de faire larmoyer le lecteur avec l’histoire d’un enfant privé de la vue des kiosques (qu’il aurait voulu voir par-dessus tout) ou celle d’un kiosquier victime d’un infarctus en découvrant les dégâts à la télé. Aucune allusion aux causes des affrontements et destructions : l’arrogance et la surdité de Macron, la violence policière (dénoncée par l’ONU, le Parlement européen, le Conseil de l’Europe, Amnesty International), les ordres donnés aux flics de s’en tenir à la sécurité de l’Elysée et donc de laisser les Champs sans protection…
Continuer la lecture de « Sondage : près de 30% des Français comprennent les violences du 16 mars ! »Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l’amour du travail, la passion furibonde du travail, poussée jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture.
Paul Lafargue, Le droit à la paresse, 1883
Le camarade François Ruffin, père de 2 enfants, non seulement député très actif, mais aussi toujours directeur du journal Fakir, vient de sortir un livre (Cette France que tu ne connais pas) — dont je recommande la lecture — et écume les salles de cinéma pour présenter en avant-première son nouveau film, J’veux du soleil. Il semble aussi être un grand lecteur et est également un passionné de foot.
Continuer la lecture de « Le droit à la paresse »Il y a plus d’un an, je m’étais déjà frotté à la mauvaise foi de Dominique Vidal sur le réseau antisocial Facebook. Mais voici que cet éminent journaliste récidive. Ayant publiquement comparé Mélenchon au néo-fasciste italien Salvini, à partir d’une phrase qu’il a lue de travers, et comme je lui expliquais le contre-sens qu’il avait commis, il m’a « bloqué » sur Facebook (procédé dont il use et abuse pour faire disparaître les contradicteurs qui le poussent dans ses retranchements). Manque de bol : ce blog me permet de lui donner néanmoins publiquement la réplique sans qu’il puisse me censurer.
Il est paradoxal qu’il me faille à nouveau défendre Mélenchon contre les calomnies de Vidal. Car en réalité, même si j’ai milité activement pour JLM lors de sa campagne de 2017, je suis actuellement en désaccord profond avec lui au sujet de l’organisation « gazeuse » de la France Insoumise (par exemple, je ne vois pas comment on peut défendre de façon crédible devant les citoyens un projet de 6e République démocratique avec un mouvement au fonctionnement aussi peu démocratique). Mais ce désaccord, qui n’est pas mince et me fait d’ores et déjà me sentir plus à l’aise dans des collectifs type « Fête à Macron » que dans la France Insoumise, ne saurait me pousser à rejeter JLM dans des limbes crypto-fascistes ni à lui attribuer des positions qui ne sont pas les siennes. Or, c’est exactement ce que fait, contre toute vraisemblance, Dominique Vidal.
Voici donc ce que Vidal a posté sur Facebook :
Dans la citation que fait Vidal d’un billet de blog de Mélenchon datant du 29 mai 2018, JLM évoque une « situation » : la crise au sommet de l’Etat italien lorsque, sur pression de l’Allemagne et des marchés, le président de la République italienne Sergio Matarella a refusé le candidat anti-euro proposé pour le poste de ministre de l’économie par la coalition formée par le M5S et la Lega (formations populistes et xénophobes), et que le premier ministre pressenti, Giuseppe Conte, a dans un premier temps jeté l’éponge, refusant de se plier au diktat du président Matarella, qui a du coup nommé à la tête du gouvernement Carlo Cotarelli, le très austéritaire « Monsieur Ciseaux » de l’ancien gouvernement Letta. A cette date, JLM ne sait donc pas encore que deux jours plus tard, le 31 mai, un accord sera finalement trouvé entre le président Matarella, le M5S et la Lega, pour un nouveau gouvernement Conte, écartant du même coup l’hypothèse (sinon inévitable) d’élections anticipées qui avaient toutes les chances de voir le M5S et la Lega renforcer encore davantage leur score (c’est en tout cas bien la crainte exprimée par JLM : « Mais en cas de retour aux urnes, tous les observateurs concluent que ce sera un raz-de-marée pour les deux partis rebaptisés “antisystème”. C’est-à-dire une situation pire que celle que déplorent “la plupart des observateurs européens” cités par Le Figaro« ). Continuer la lecture de « Dominique Vidal patauge à nouveau dans l’anti-mélenchonisme primaire »
La casse du 1er mai 2018 est critiquable parce que contre-productive dans ce contexte précis où il n’y avait aucune position tenable à conquérir de la part du mouvement social contre la flicaille (autrement mieux équipée qu’en mai 68, il y a 50 ans) et où l’urgence était plutôt d’élargir ce mouvement encore bien faible en mobilisant la fraction du peuple qui reste passive alors même qu’elle souffre de la casse sociale opérée par Macron. Au stade où nous en sommes de la lutte, opposer une autre casse à cette casse-là ne peut que servir de repoussoir et affaiblir le mouvement.
Cela ne veut pas dire pour autant que toute « casse » est à exclure par principe. La capacité de riposte des zadistes de Notre-Dame-des-Landes contre la violence d’Etat a ainsi eu le mérite de permettre de tenir une position pendant des années. On peut d’ailleurs déplorer que les 1200 « black blocs » (dont les actes et le nombre ont tant fait gloser les médias le 1er mai) n’aient pas préféré tenir les forteresses qu’auraient pu constituer les facs de Tolbiac ou de Censier quelques jours plus tôt. Il y avait là sans doute des positions symboliques à conserver par la force du nombre et l’usage d’un certain degré de violence. Au lieu de quoi les affrontements et la casse du 1er mai ont servi de prétexte à faire reculer (et à détourner) le cortège syndical, et n’ont sans doute fait que convaincre les citoyen·ne·s venu·e·s manifester avec enfants ou personnes en état de fragilité qu’il faudrait désormais y réfléchir à deux fois avant de risquer d’aller se faire gazer en famille. Ces citoyen·ne·s feront hélas sans doute défaut lorsqu’il faudra encore faire nombre. C’est donc à mon sens une erreur stratégique que ce déploiement de violence à ce moment-là. Et c’est une violence imposée à un mouvement dont les instances syndicales avaient adopté une autre stratégie ce jour-là (quoi qu’on puisse penser d’elles, elles sont désignées démocratiquement par leurs adhérents). Continuer la lecture de « Don’t you know it’s gonna be alright ? »
Pour être crédible, la France Insoumise doit s’appliquer à elle-même son propre programme. On ne peut convaincre le peuple de la nécessité d’une 6e République démocratique si on ne fonctionne pas de façon démocratique. Le peuple a trop longtemps été trompé par des partis dont les actes trahissaient toujours les paroles. Nous avons un devoir d’exemplarité.
La direction du mouvement doit donc être élue. La direction actuelle s’est instituée elle-même, ce qui était compréhensible dans le cadre d’une campagne électorale, avec un mouvement constitué ex-nihilo pour soutenir un candidat dans dans le cadre d’un scrutin uninominal très personnalisé. Mais nous passons à une autre séquence. Il faut donc une direction élue, de préférence paritaire, avec un mandat limité dans le temps. Continuer la lecture de « Modeste contribution à la boîte à idées de la FI à propos de l’organisation du mouvement »
Je ne connais pas personnellement Alexis Corbière.
J’ai été membre de 2012 jusqu’à cette année du même parti que lui, mais en désaccord avec certains aspects de l’organisation de la France Insoumise, comme je l’ai évoqué ici-même, je prends actuellement quelque distance avec ce mouvement. On pourra donc difficilement me reprocher de prendre la défense d’Alexis Corbière par esprit de clocher. Je ne crois pas d’ailleurs qu’il ait vraiment besoin de mes services pour se défendre, mais étant attaché à une certaine forme d’honnêteté intellectuelle, je n’aime pas la mesquinerie crasse. Continuer la lecture de « Droit de réponse à Philippe Cohen-Grillet, à propos de la considérable affaire Corbière »
Une séquence électorale s’achève, qui m’aura vu initier en février 2016, dans la ville où je réside, un groupe d’appui à la candidature de Jean-Luc Mélenchon (passé en un peu plus d’un an de 6 à 110 membres subdivisés en plusieurs nouveaux groupes d’appui), militer sans réserve pour la campagne de l’élection présidentielle, puis, de façon plus problématique, pour celle des législatives.
Continuer la lecture de « La France Insoumise à l’épreuve de ses contradictions »