Et personne ne créa… Declan O’Connor


2. Declan O’Connor est un sale type

DOC – Alors, mon cher Constanza, que pensez-vous de ce petit festin ?

CON – Je n’avais jamais rien mangé d’aussi bon auparavant. Et j’ignorais tout de vos talents de cuisinier. Quant aux vins, ils étaient merveilleux… mais la tête me tourne un peu, à présent.

DOC – Tant mieux, tant mieux ! J’ai toujours pensé qu’Apollon serait un Dieu bien insignifiant s’il n’était stimulé par Dionysos. Une légère ivresse est plus propice au travail de l’esprit que toute ascèse desséchante. Prendrez-vous un digestif ?

CON – Non, merci. Je n’ai aucun goût pour les alcools forts.

DOC – Ah ! La peste soit des buveurs d’eau ! Constanza, vous me décevez beaucoup, vous savez.

CON – J’en suis désolé. Il me semble pourtant que vous n’avez pas lieu d’être mécontent de moi.

DOC – Non, bien sûr, mais…

CON – Et puisque nous en parlons, j’aimerais bien comprendre à présent le sens de toute cette comédie que vous m’avez fait jouer.

DOC – Quelle comédie ?

CON – Oh ! Cher professeur, ne faîtes-donc pas l’innocent !

DOC – Je fais beaucoup de choses, mon bon Constanza, mais certainement pas l’innocent. Innocence et culpabilité sont, à mon humble avis – et notez que quiconque, y compris votre serviteur, utilise le terme ” humble avis “, signifie généralement qu’il fait, précisément, le plus grand cas de cet ” avis ” qui, loin d’être ” humble “, est forcément le meilleur avis qui soit puisqu’il émane de la personne la plus avisée au monde, à savoir celle qui ose donner son ” humble avis “, si vous voyez ce que je veux dire… mais je m’égare. Ne croyez surtout pas que je cherche à noyer le poisson, à l’image d’un politicien qui s’efforcerait d’éluder les questions pourtant fort peu embarrassantes d’un journaliste de connivence dont la fonction n’est pas de déranger mais de permettre à la personne qu’il interroge de pratiquer avec le plus grand brio son art de l’esquive. Innocence et culpabilité, donc – j’en reviens à mon propos – sont à mon humble avis, des termes vides de sens. Innocence signifie bien souvent sentiment d’innocence, bonne foi, bonne conscience, auto-satisfaction, étant admis que le cogito est ici notre seule norme. Combien de meurtriers, d’assassins, voire de généraux, sont en effet, aux yeux du monde comme à leurs propres yeux, de parfaits innocents. Qu’entend-t-on généralement par ” innocence ” ? Pureté, naïveté ou parfois même bêtise… L’innocent n’est pas véritablement celui qui ne commet pas de mauvaises actions (car qui n’en commet pas ?). En réalité, l’innocent est un grand niais qui ignore le mal (j’entends par là le mal effectif, la part parfois désastreuse de la contingence dans tout acte humain). A ce titre, l’innocent est un danger public, un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il est, d’une certaine manière, bien plus monstrueux que le pire des pervers. Prenez Hitler : ce qu’a fait cet homme, après tout, n’est pas si terrible. Un petit peintre raté se venge de ses frustrations sur toute l’humanité, asservissant les peuples, mettant le monde à feu et à sang. Jusque là, c’est un phénomène bien courant. Ce qui est véritablement monstrueux dans le nazisme – pardonnez-moi ce lieu commun – c’est la volonté d’exterminer rationnellement, froidement, méthodiquement, une partie de l’humanité. Aucune perversité là-dedans (entendez la perversité selon Edgar Poe : le désir de faire ce que l’on sait ne pas devoir faire). Les camps d’extermination nazis sont au contraire la manifestation d’une incroyable volonté de bien faire, de purifier le genre humain pour le conduire vers l’âge d’or. Si ces camps ont fonctionné dans un relatif secret (combien de gens, pourtant, se doutaient de leur existence !), ce n’est pas parce que les nazis en avaient honte. Ils en étaient sûrement très fiers, au contraire, mais ils devaient penser que le monde n’était pas encore prêt à comprendre, qu’ils passeraient pour de monstreux parvenus tant que la victoire ne leur aurait pas donné raison – eh ! oui, ce n’était là, en somme, que pudeur de nouveaux riches ! Voilà pourquoi l’innocence m’est odieuse. La culpabilité également, d’ailleurs. Peut-être vous ferai-je part un jour de quelques considérations sur le péché originel et autres attrape-nigauds du même tonneau.

CON – Heu… Finalement, je prendrais bien un verre de cognac, si vous le permettez.

DOC – Ah ! vous devenez enfin plus raisonnable !

CON – Sans vouloir vous manquer de respect, j’en ai surtout besoin pour supporter votre logorrhée. Il me semblait pourtant vous avoir posé une question. Dîtes-moi maintenant, s’il vous plaît, sans faux-fuyants, quel rôle j’ai joué dans vos projets, projets qui, aujourd’hui encore, me paraissent bien obscurs. Vous l’avouerai-je ? J’en arrive même à douter de votre santé mentale.

DOC – Oh ! Comme vous me peinez ! Rassurez-vous, je vais répondre. Voyez-vous, mon cher Constanza, vous êtes un comédien talentueux mais malheureusement sous-employé. Quant à moi, j’ai reconnu en vous certains dons et j’ai compris qu’il fallait les mettre à profit. Par ailleurs – dois-je vous le rappeler ? – lorsque je vous pris à mon service, les largesses que je vous prodiguai avaient précisément pour objet d’apaiser votre éventuelle curiosité.

CON – Certes, certes. Loin de moi l’idée de me plaindre. Mais souvenez-vous néanmoins que cet enfant sauvage qui devait me donner la réplique (et dont vous me certifiâtes au préalable qu’il vous était entièrement dévoué), que cet enfant sauvage, donc, m’a laissé au fondement une fort vilaine cicatrice que je me garderai par pudeur de dévoiler devant vous.

DOC – Ah ! je comprends, et j’en suis sincèrement navré. Je veux dire que je déplore cet incident (et non, bien sûr, le fait que vous désiriez en dissimuler la preuve). Il est vrai que cet enfant, pour lequel j’éprouve d’ailleurs une réelle affection, se montre parfois très impulsif, et par là-même incontrôlable. Peut-être aussi prend-t-il trop au sérieux les petits rôles que je lui donne. Mais comment lui en ferais-je grief ? Soyez certain, du moins, que je regrette infiniment de ne pas vous avoir mis en garde avant de vous confronter à lui. Mais le réalisme de la scène que vous deviez jouer nécessitait bien une part d’improvisation.

CON – J’accepte volontiers vos explications, cher professeur. Sachez toutefois qu’il s’en est fallu de peu que je vous en voulusse.

DOC – Quoi ? Vous, Constanza, vous vous laisseriez aller à la rancune ?

CON – Oh ! Ce ne fut qu’une tentation passagère. Vous savez bien que votre bonté sonnante et trébuchante aura toujours raison de mon caractère un tantinet soupe-au-lait.

DOC – Je vois. Et naturellement, vous éprouvez encore au souvenir de votre mésaventure un certain besoin d’apaisement.

CON – Tout juste. Pourquoi vous le celer plus longtemps ?

DOC – Homines pecuniae cupidos !

CON – Sans doute. Le monde est si cruel. Il faut bien vivre. Mais j’y pense : une chose m’intrigue depuis le début de cette histoire, dont je renonce à présent à comprendre tous les tenants et aboutissants. D’où tenez-vous votre considérable fortune (je précise que j’emploie ici ce terme dans son sens le plus bassement matériel) ? Il vous faut en effet bénéficier de grandes ressources pour mener un tel train de vie et festoyer comme vous le faîtes avec moi actuellement, de même que pour vous offrir mes services, trop peu rémunérés à mon goût mais tout de même hors de portée du vulgum pecus. Y avait-il donc une certaine vérité dans le rôle sordide que vous m’avez fait jouer face à cette femme qui se faisait appeler du même nom vous ? Dois-je comprendre qu’il est possible que vous deviez votre aisance financière à quelque pratique crapuleuse et inavouable ?

DOC – Inavouable, en vérité, cela est certain. La preuve en est que je me garderai bien, à ce sujet, de vous faire l’aveu d’une quelconque crapulerie. Je puis néanmoins vous faire une confidence : dans le monde dans lequel nous vivons, il est, contrairement aux idées reçues, beaucoup plus facile de s’enrichir que de demeurer humble. Les gens, en fin de compte, font beaucoup d’effort pour conserver des scrupules qui les empêchent de profiter de la naïveté d’autrui. Au contraire, pour qui se laisse un peu aller, il n’est rien de plus aisé que de cueillir les fruits là où ils poussent. Quant à la manière dont j’ai pu, pour ma part, mettre en application cet axiome, ne vous suffit-il point, mon très cher et curieux ami (et j’insiste volontairement sur le premier de ces deux épithètes), de faire bonne chère et de profiter de ma bonté naturelle à votre égard, sans essayer, ce qui serait bien futile, de forcer la nature ?

CON – Ce dernier point de votre dialectique mérite peut-être contradiction, cher professeur, car vous n’êtes pas sans savoir que le discours rationnel ne progresse que par la résolution des problèmes qui lui sont posés. Mais nous avons encore tout le temps d’approfondir ensemble ce beau sujet dont j’entrevois déjà le fin mot. Pour l’heure, je souhaite avant tout vous faire remarquer que votre mode de vie et certaines de vos actions (dont j’ai bonne connaissance puisque je m’en fis l’humble instrument), me paraissent à maints égards fort éloignés de la paisible existence à laquelle la plupart des hommes de savoir qui sont, après tout, vos collègues, semblent généralement accoutumés. Me trompé-je ?

DOC – Vous m’étonnez, Constanza. Quoi ! Vous qui êtes d’ordinaire si terre à terre et doué d’un incontestable esprit pratique, vous, Constanza, homme peu scrupuleux s’il en fut (et croyez bien que c’est justement ce que j’apprécie en vous), vous vous révéleriez donc tout à coup épris de Vérité ?

CON – Ma foi, peut-être. Tout compte-fait, il n’est pas exclu que je sois, moi aussi, un peu philosophe. Auriez-vous donc profité de notre collaboration pour m’inculquer vos lumières ? Oui, tout s’éclaire à présent. Grâce à vous, je me tourne dès maintenant vers l’amour du Vrai, et j’en perçois nettement les implications. Tout le prix de mon savoir m’est devenu intelligible. Me voici prêt à recevoir sans plus aucune retenue la mâne de la connaissance. Donnez-moi l’infini, ô maître !

DOC – Je constate avec plaisir la vivacité de votre esprit et je suis heureux de lui avoir donné l’occasion de s’exercer. Mais je vous ferai néanmoins remarquer que le savoir est chose dangereuse. Songez-donc à la fin dramatique et belle de Socrate. Vous pâlissez, Constanza ? Comme je vous comprends. Vous êtes arrivé, ce me semble, au terme de votre démarche (permettez-moi de douter tout de même qu’elle fût vraiment spirituelle). Mais la divine Raison (en ce qui vous concerne, je découvre avec stupeur qu’elle puisse se montrer cupide), la divine Raison, donc, trouve toujours son impulsion, son origine et même son aboutissement dans l’irrationnel. Pourquoi prendre cet air crispé, Constanza ? Il est temps pour vous d’accéder réellement à la Vérité, immuable et froide. Certains considèrent qu’elle n’est qu’illusion, d’autres qu’elle n’existe qu’au-delà de l’apparence… mais accordons-nous du moins à dire qu’elle n’est pas de ce monde, de cet Ici-bas tourmenté et trompeur qui n’est pourtant rien d’autre, selon moi, que ce qu’il est, et qui n’a rien à révéler qu’il ne nous ait déjà montré. D’où la nécessité de le quitter si l’on tient vraiment à le dépasser. Ciel, Constanza, vos yeux se révulsent ! Y a-t-il une Vérité après la mort ? C’est ce que je vous souhaite de découvrir, mon ami. Je vous ai épargné la ciguë de Socrate car il n’est pas bon d’utiliser plusieurs fois les mêmes procédés, sous peine d’être condamné à la stagnation et à la routine. Mais il existe de nos jours des poisons bien plus subtils, tel celui que contenait votre cognac. Ne maudissez pas le hasard, toutefois, car eussiez-vous pris un autre alcool que le résultat eût été le même. Je suis en effet, et je m’en flatte, un hôte scrupuleux. J’ai seulement craint un moment de vous voir dédaigner toute boisson forte, ayant négligé, incorrigible buveur que je suis, d’agrémenter comme il le fallait d’autres substances. Mais que vois-je ? Cette lueur dans votre regard… serait-ce de la haine ? Allons, allons, vous oubliez tous vos devoirs d’artiste ! Cessez-donc de vous accrocher vainement à cette nappe qui ne vous a rien fait et sachez quitter la scène avec panache. L’ultime beauté ne s’affirme-t-elle point dans le mourir ? Bien sûr, fussiez-vous encore en état de parler que vous m’objecteriez sans doute qu’il ne revient pas au disciple de boire la coupe mortelle du suprême dévoilement. Quant à moi, je pense au contraire que le bon maître est celui qui sait se faire le modeste et anonyme vecteur de l’élévation d’autrui, et non celui qui veut se constituer en exemple à jamais inaccessible. Finalement, je vous envie, Constanza. A vous le néant (autre nom de la Vérité) et à moi… : quoi ? L’errance, la douleur, la confusion, la dissimulation, l’abjection, le renoncement, oui, le renoncement, car en me catapultant comme je le fais dans la vie, je renonce en fin de compte à la Vie avec sa grotesque majuscule, vous savez, cette petite chose fugace qui n’existe que par son commencement et sa fin, cette petite durée bornée, obsédée par son origine et son terme. Oui, c’est ainsi, me voici lancé, projeté, sans attache, en un mouvement qui n’a plus ni cause ni fin. Illusion ? Certainement, mais peu m’importe puisque rien ne m’importe. Rideau.

CON – Bravo, vraiment bravo ! Quel brio ! Quel acteur vous pourriez faire !

DOC – Croyez-vous ? Cela n’était pourtant rien en comparaison de votre ” mort “. Mon rôle comportait plus de texte, voilà tout. Mais dîtes-moi, cette petite comédie vous a-t-elle appris quelque chose ?

CON – Euh… eh bien, oui, sûrement ! Du moins, il faut que je digère un peu la leçon.

DOC – Vous êtes irrécupérable.

CON – Ah ?

DOC – Oui.

CON – Expliquez-vous.

DOC – Non.

CON – Je vous en prie.

DOC – N’insistez pas. Il se fait tard et je dois partir. Il me reste à vous souhaiter… je ne sais pas. Toujours est-il que je vous remercie pour tout, pour ce repas, pour votre aide et pour les petites improvisations farfelues auxquelles complaisamment vous vous prêtates (quoique vous n’y comprissiez que pouic). Il m’a été très agréable de jouer en votre compagnie et… Ah ! Je crois qu’il est l’heure. Mon taxi doit m’attendre.

CON – Mais… mais, vous ne pouvez pas partir comme cela, me laisser…

DOC – Oh ! si, bien sûr. Je n’ai rien contre vous, après tout, surtout quand vous m’êtes de quelque utilité. Mais, à présent que je n’ai plus besoin de vos services, pourquoi m’encombrerais-je de votre admiration béate et de votre grossière naïveté ?

CON – Alors vous ne vous intéressiez qu’à mon argent, vous aussi. Vous êtes ignoble !

DOC – Et pourquoi en serait-il autrement ? J’avais besoin, pour mener à bien mes projets, d’un bailleur de fond. Vous étiez là, jeune héritier désœuvré se cherchant un mentor. Je n’avais pas l’intention de vous faire de mal, seulement de vous utiliser, vous et votre argent ; mais vous vous êtes obstiné dans vos chimères. Je croyais que ce petit jeu, durant le repas, vous aurait éclairé un peu sans trop vous blesser. Mais vous n’avez rien compris. Souffrez si vous le désirez, mais par pitié, souffrez en silence. Car après tout, si vous vous sentez berné, vous ne le devez qu’à vous-même.

CON – Vous êtes vraiment ignoble… Ou alors, vous me jouez encore un tour ? Oui, c’est cela. C’est encore une de vos facéties.

DOC – Ah non ! Je préfère encore être ignoble. Du moins l’ai-je sûrement été, et non sans plaisir. Mais cela suffit. Je suis las de ces petits jeux didactiques. Je pars, à présent. Constanza, je ne vous dis pas au revoir.

    Laetitia referma le manuscrit, songeuse.

    “Alors ? Qu’en penses-tu ? ” lui demanda Bruno.

    Elle ne répondit pas. Qu’aurait-elle bien pu dire ? Mais Bruno renouvela sa question en la regardant gravement. Après tout, pourquoi hésiter ? Au nom de quoi devrait-elle le ménager ?

– Pour être franche, déclara-t-elle, je n’ai rien compris. C’est incohérent et confus, verbeux. Je ne vois pas où tu veux en venir en écrivant cela.

    Bruno ne fut pas étonné par cette réponse.

– Donc, tu n’as rien compris ?

– Ou trop compris, répondit-elle. Que comptes-tu faire d’un texte aussi inepte ? La façon honteuse dont tu as manipulé ce pauvre Constanza (t’ai-je dit qu’il s’était suicidé ?) m’écœure parce que je connais les événements que tu évoques. Mais je ne vois pas qui pourrait être intéressé par tes petites bassesses. A part ta femme, peut-être ? J’aurais eu beaucoup de choses à lui raconter, à celle-là, mais il paraît qu’elle a disparu. Encore une de tes machinations, sans doute ?. De toute façon, je m’en…

    Laetitia fut interrompue par un éclat de rire. Entre deux hoquets, Bruno déclara :

    “Ah ! ma chérie, que tu es belle lorsque tu me détestes. C’est d’ailleurs pour cela peut-être que j’aime me montrer ignoble depuis que je te connais. Ne te sens-tu pas coupable de mes actes ? Tu sais, ta petite frimousse indignée me manquera vraiment. Oui, tu as bien entendu, je m’en vais. Declan O’Connor m’appelle à lui. Le petit dialogue que tu viens de lire était juste destiné à m’offrir une dernière fois le spectacle de ton indignation “.

    Sur ce, Declan O’Connor part pour on ne sait où. Derrière lui, il laisse les larmes et la colère à ceux qui s’y vautrent complaisamment. Libres aux juges qui demeurent en chacun de nous de le condamner. Il est probable, de toute façon, qu’il n’agit pas uniquement pour nous provoquer. Ses motivations sont sans doute plus obscures. Toujours est-il, cependant, qu’il prend beaucoup de plaisir à mettre en branle les stériles mécanismes du jugement humain. Oui, Declan O’Connor, à sa manière, est un esthète. Et un sale type.

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