“Emilie & les acariens”, 20ème anniversaire

Il y a 20 ans, Siegfried G publiait son premier album solo. Le voici en intégralité, avec en bonus un titre acoustique datant de 2008 mêlant plusieurs morceaux de l’album.

  1. Les acariens se réveillent Siegfried G 0:46
  2. Emilie s'endort (1) Siegfried G 7:01
  3. Je suis asthmatique Siegfried G 2:24
  4. Métamorphose Siegfried G 8:16
  5. Je suis allergique Siegfried G 2:42
  6. Emilie s'endort (2) Siegfried G 5:20
  7. Emilie rêve (Pomme de terre) Siegfried G 4:12
  8. Je suis acariâtre Siegfried G 1:59
  9. Emilie se réveille Siegfried G 4:20
  10. Un soir d'été Siegfried G 4:17
  11. No Emilie no Siegfried G 2:41
  12. La truite Siegfried G 5:37
  13. Emilie s'endort (3) Siegfried G
  14. Emilie & les acariens (version acoustique 2008) Siegfried G 6:27

En 1998, Siegfried G officiait à la guitare et au chant au sein du groupe Crème Brûlée. Au fil des années, il avait composé de nombreux morceaux dont il faisait des maquettes sur cassette puis avec un séquenceur midi et un 4 pistes, ou même sur ordinateur. Une version du titre “Emilie s’endort” fut jouée un moment par Crème Brûlée, mais d’autres morceaux n’étaient tout simplement pas jouables en groupe, et Siegfried commençait à prendre goût aux expérimentations audio-informatiques. C’est ainsi que naquit l’idée de réaliser un album en marge des activités de Crème Brûlée. Cet album fut doté de la mention “Crème Brûlée hors-série n°1”, l’idée étant que chacun des membres du groupe puisse à son tour enrichir de façon personnelle la discographie du groupe.

Affranchi des contraintes de groupe, Siegfried eut donc l’idée de réaliser un album “concept”, qui raconterait une véritable histoire, aussi surréaliste soit-elle. C’est ainsi que le thème inauguré par le morceau “Emilie s’endort” fut poursuivi au fil des morceaux, pour aboutir à un ensemble assez kafkaïen. Siegfried assuma seul l’orchestration en jouant de tous les instruments (claviers, guitares, harmonica, basse, voix, programmation des rythmes et des samples). Seule intervention extérieure : un coup de téléphone impromptu (merci Jean-Yves) qui retentit pendant une prise de voix et que l’on peut entendre à la fin du dernier morceau. Enregistré pour l’essentiel avec très peu de moyens et dans une atmosphère fiévreuse durant l’été 1998, l’album sortit “officiellement” en décembre 1998. Malgré son aspect expérimental, il est encore à ce jour le préféré de son auteur.

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